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Mille et un jours

Mille et un jours
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10 octobre 2007

Elle

Elle, si substancielle... elle qui m'éveille, qui joue et se révèle...

Toi qui cours après ta vie, qui crie dans la nuit, qui chante les matins de pluie, qui sourit aussi,... tu as tant à découvrir encore, tant à vivre et tant à croire. Les nouveaux chemins s'offrent à toi et t'ouvrent la voie.

Tu t'installes à cette table et dégustes ton verre de brouilly, tu scrutes aussi, et ton visage scintille, il illumine ce qui t'entoure, tu es une lumière pour les autres.

Elle a tout pour elle, la force, la joie de vivre, la spontanéité, la bonté et l'envie. Tu dois y croire jusqu'au bout de la nuit et rêver aussi plus haut et plus fort que les autres, prouve au monde de quoi tu es capable.

Je te suivrai...

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9 octobre 2007

Arrêtée...

DSCN0523Réveillée avec une sensation de liberté, j'ai posé le pied par terre en me disant que tout allait changer, bien changer... j'ai ouvert les yeux sur le monde, sur mon petit monde et j'ai pris la journée à bras le corps comme un nouveau défi, une nouvelle opportunité...

Arrêtée, j'aurais pu errer et tourner, virevolter et m'envoler mais... rien de cela, je suis bien là dans le réel, je cours, je vis, je pleure aussi...parfois...

J'ai comme une force qui me vient de l'intérieur, qui me pousse et me tire, qui m'emmène avec elle vers de nouvelles contrées. J'ai la force d'y croire et je suis portée par elle, emportée et déportée.

Parfois je me dis que cette force est en moi et qu'elle ne demande qu'à s'exprimer, alors je la dompte, je l'apprivoise et je fais tout pour qu'elle vive, qu'elle tienne bon... pour que nous allions loin ensemble, très loin, loin de ces mauvais moments, de ces mots durs à entendre, loin du temps et loin de tout.

Nous irons loin ensemble, je le sais...

9 octobre 2007

Doc...

chambreEntrée dans cette pièce, je me suis assise face à cette inconnue et j'ai parlé, parlé de moi, parlé des choses de la vie, ces infimes choses perdues ou cachées. J'ai regardé ses yeux qui partaient dans le vague et comme l'enfant j'ai expliqué le pourquoi du comment, sans réfléchir, avec mes mots, sans les peser, sans les toucher, au tout venant... j'ai scruté cette pièce insignifiante, des tableaux, des objets posés là, des ouvrages à demi-ouverts comme des pages lancées dans le vide absolu. Sa main sur le papier, au rythme du flux de mes maux, sa main était crispée et ne laissait rien échapper, elle mettait sur cette page blanche ma vie, balancée comme de la peinture au visage, de but en blanc, comme ça...

Je la revois très bientôt, je la sens sereine, je le suis aussi... à nous la vie...

23 septembre 2007

Texte qui date

Ce matin au RJ, un peu moins mal à la tête, j'ai pu dormir un peu même si cela devient compliqué parfois...Ces quelques semaines et mois de fatigue pèsent sur mon corps, j'ai comme l'impression de ne plus rien sentir...

Dimanche de pluie sur Paris, un vent frais à l'odeur de campagne s'infiltre par la porte d'entrée et balaie mon visage tout juste éveillé. J'ai envie de crier haut et fort cette liberté qui me hante, elle est bien là, présente à chacun de mes pas, de mes gestes, j'ai la tête qui tourne et je suis bien dans la réalité.

Venir et revenir chaque fois pour croire un peu plus...puis ne plus rien croire du tout et enfin se libérer.

22 septembre 2007

Paradjanov, talents oubliés

paradjanovUtilsant ses mains comme ultime outil d'expression notamment en prison, Paradjanov est unique, il sort de ses doigts des poupées, des horloges, des tissus, des moments, des pensées, et les réunit en une oeuvre féérique, une oeuvre hors du commun et si touchante.

Il est l'expression même du divin, cinéaste et artiste, il a donné vie aux objets et aux choses, il les a sublimé et leur a permis de survivre. Il exprimait ainsi ses douleurs et ses joies, il a su donner et ne jamais recevoir.

Dissimulé derrière sa barbe, il avait les yeux d'un enfant et les yeux de la souffrance aussi parfois, douce alchimie de la vie... et derrière son robuste physique se cachait ainsi le douloureux souvenir de choses méconnues. Il les exprimait au travers de ses collages, ses superpositions de choses, ses engluements de matières qui coexistent les unes contre les autres. Il leur donnait vie à elles...et se laissait mourir, lui...

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22 septembre 2007

Arabesques

arabesqueTendre un crayon sur la feuille et laisser sa main aller comme guidée par un instinct méconnu, une plume divine qui dicte des courbes et de la volupté. Entourer les vides et créer de la substance, créer le plein dans le vide et donner un sens aux choses, aux lieux, aux vies... Se laisser porter par la liberté de déraper, de se perdre sur ce blanc papier absolu, et même revenir sur le tracé, le doubler, comme pour revenir sur les choses mal faites et vivre ces arrondis comme de nouveaux virages, de nouveaux tournants...

Il a fallu du temps avant que je ne me décide à réécrire et pourtant, je pars du principe que même si on écrit au tout venant, tout doit rester, tout doit parler et on doit se laisser aller à des délires impromptus et ainsi délirer, seuls moments de délire en réalité.

33 ans et pas désabusée mais 33 ans et aimant la vie et ses échecs, la vie et ses réussites, ses doutes aussi. Période actuelle difficile, voilà pourquoi je reviens à l'écriture comme un indicible besoin, un besoin contenu si longtemps et qui ne demandait qu'à vivre...alors voilà...enfin, me revoilà !

22 septembre 2007

Chahine, ce grand magicien

ginetteComme l'illusionniste, ce graveur de renom... a su insuffler à ses oeuvres un parfum d'ailleurs, des visages, des regards, des attitudes, ... et ces femmes portant de grands chapeaux. Et l'espace d'un instant j'aurais voulu être son modèle et me laisser déshabiller par sa plume, me laisser emporter dans l'inspiration avec lui et partir loin pour, loin du monde terre à terre et d'une vie où les sentiments n'ont plus de place.

Il me regarde d'en haut j'en suis sûre, il a le don pour capter les choses et les gens, il est parfait magicien de la lumière et des traits, il est grand, un des plus grands... transportée comme lors d'un long voyage, je me laisse emporter là encore vers des horizons troublés et ses oeuvres m'en donnent la force.

Edgar, si tu m'entends... ne pars jamais...

22 septembre 2007

Soirée loose

dessin3Alors voilà... 33 ans révolus, des kilogs en trop, des cheveux dans tous les sens, les ongles pas faits, la tête dans les nuages et un chat abandonné cet été... tout ça pour dire que c'est pas gagné !

Mais dans la vie, il y a ceux qui végètent et il y a ceux qui essaient de croire en quelquechose. Je fais partie de la seconde catégorie mais je ne sais pas encore trop en quoi je crois, je cherche... depuis quelques mois maintenant !

Ce soir, happée par la coupe du monde de rugby, j'ai l'espace d'un instant oublié tous ces petits riens qui polluent le quotidien et j'ai un peu rêvé, j'ai supporté l'équipe comme si je les avais entraînés depuis des mois, la magie du sport, la liesse totale...

Parfois j'ai comme l'impression que rien n'a d'importance et que tout finira par s'arranger, et en ce moment en particulier je me dis, supporter une semaine de travail comme celle qui vient de passer relève de l'impossible... et pourtant je suis là, j'ai bien passé cette semaine dans un monde où plus rien n'a d'importance et où tout est devenu futile. Le monde du travail, vaste sujet...

21 septembre 2007

Une porte et rien d'autre...

DSCN0992Une porte c'est une ouverture, une porte c'est l'espoir de trouver quelquechose derrière, c'est la vie d'un autre et les rêves d'un autre mais c'est aussi nos propres rêves et nos peurs parfois... Porte fermée, porte ouverte ou entrouverte...

Une porte sur le mer poussée au hasard d'une rue, comme un mirage devenu réalité, comme une vue sur l'irréalité et sur le monde. Au bout du monde, on a parcouru ciel et terre, on a voulu l'espace d'un instant rester en vie et goûter au sentiment d'éternité, feeling of eternity... c'est fait.

A Julie...

21 septembre 2007

La vie devant elle...

dessin4Toujours là, fraîche et dispose, toujours grandie de tout face aux autres mais si diminuée de l'intérieur. Elle n'a pas appris à montrer le pire, elle ne sait pas être mal sauf seule entre ses quatre murs, comme une bête traquée...elle gémit du fond de son lit et se meut dans une turpitude sans lassitude.

J'essaie de la bousculer, de lui dire que sa vie est entre ses mains. Je suis là pour elle et elle là pour moi, tous ces moments partagés sont si intenses qu'il est difficile d'imaginer que cela pourrait être autrement.

Souvent laminée par le vent et la pluie, le visage renfermé et le corps assommé, elle a dans le coeur une petite musique du bonheur, elle offre quand elle sourit un petit bout de paradis et son regard est là, toujours là pour dire je t'écoute même si parfois elle n'écoute pas.

Tu es l'immensité d'une vie, tu as en toi cette force que tant de gens n'ont pas, alors découvre ce chemin et engouffre-toi dans cette vie qui n'attend que toi.

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